Savoir dire non

Savoir dire non… tout un programme !

Pour commencer, se rappeler que lorsqu’on dit non à quelqu’un ou à quelque chose, c’est pour dire oui à autre chose.

Et ça, moi, ça m’aide à m’autoriser à dire non à quelqu’un. Car je peux voir à quoi je dis oui pour moi, en moi. À quelle partie de moi je donne la priorité, pour arrêter de me faire passer après, pour arrêter de me malmener.

Quand je dis non à une sortie avec toi ce soir, c’est parce que je dis oui à mon besoin de me reposer, de rester tranquille chez moi, au calme. ça n’est pas un « non » à toi, c’est surtout un « oui » à mon équilibre, ce soir.

Quand je dis non à un partenaire qui ne me plaît pas, je dis oui à mon besoin de réciprocité dans la relation, j’écoute la petite voix qui n’est pas totalement emballée par ce partenaire-là, qui intuitivement sent que quelque chose n’y est pas, ne s’allume pas entre nous.

Ensuite dire non… c’est pas facile quand même ! Car il y a un risque… Dire non c'est parfois difficile Frédérique Bricaud - Gestalt Paris 15 - Psychothérapie

Il y a la peur de blesser l’autre, de le vexer, de le mettre en colère, de gâcher la soirée, voire même de perdre la relation, peut-être ? En tous cas une peur s’allume quelque part en nous. Car nous savons – nous aussi – que ça peut être difficile de recevoir un non : ça ravive d’autres refus plus anciens, qui nous ont fait douter de nous, qui nous ont fait sentir qu’on n’était pas le bienvenu, la bienvenue… et ça fait mal, on se replie. Alors on a des scrupules à le faire vivre à l’autre.

Et puis parfois on n’a pas le choix, en tous cas on croit qu’on n’a pas le choix. C’est comme ça qu’on voit les choses, on se sent coincé, obligé de dire oui. À ce moment-là, on ne voit pas d’autre option, la clarté nous fait défaut.

D’autres fois encore on hésite, on passe du oui au non, au peut-être… car il y a plusieurs petites voix en nous qui s’expriment et se contredisent. Laquelle écouter ? C’est bien là la question…

Apprendre à poser ses choix, à s’affirmer, fait partie du travail que je peux être amenée à vous proposer. Nous prendrons le temps de clarifier vos tiraillements, de donner la parole aux différentes petites voix en vous, jusqu’à entendre celle qui n’a pas souvent la parole, celle qui a peur d’être mal reçue, celle qui fait remonter des émotions.

C’est comment pour vous de dire non ? Comment dîtes-vous non dans vos relations ?

Peut-être que nous pourrons trouver ensemble comment dire non pour ménager la relation, comment exprimer votre refus d’une manière différente qui vous permette de vous sentir en paix avec ce non, pour qu’il ne sonne pas comme une gifle, mais comme une invitation à fonctionner autrement. Petit à petit, la communication avec vous-même va devenir plus facile, plus fluide, pour que vos décisions ne soient pas des « prises de têtes » où vous vous enlisez, ni des compromis dans lesquels vous vous perdez. Nous regarderons cette situation d’impasse qui ne vous laisse pas le droit de refuser. À deux, nous y verrons mieux !

Apprendre à dire non c’est sortir de la répétition de situations négatives, toxiques. C’est réapprendre à se dire oui, à dire oui à la vie en nous.

Ça fait partie du chemin…

Pour aller plus loin :

  • Site du magazine Psychologies Dossier Oser, Dire « non » Magazine Psychologies
  • Deux livres que j’ai aimés, sur l’estime de soi, pour apprendre à être soi-même avec l’autre :
    •  « Cessez d’être gentil, soyez vrai » de Thomas d’Ansembourg (2001)
    • « Imparfaits, libres et heureux » de Christophe André (2006)

Frédérique Bricaud – Gestalt Paris 15 – Psychothérapie

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